Sous sa marque O’Bio Potager, Alexandre Palliès créé depuis bientôt 6 ans des potagers, des vergers et des jardins biologiques et raisonnés. Entre pays d’Ancenis et Vignoble nantais, il plante avec l’Ouvre-Boîtes et récolte avec CoopChezVous !
Comment s’organise votre activité entre les deux coopératives ?
Avec CoopChezVous, la coopérative de service à la personne, je réalise les travaux d’entretien chez les particuliers. L’Ouvre-Boîtes est la coopérative généraliste : là, je travaille pour les professionnels et les collectivités, et je facture aussi les fournitures de matériaux et de végétaux pour la création de jardin chez les particuliers. En volume, mes clients sont principalement des particuliers mais le gros de mon chiffre d’affaire est réalisé avec les professionnels.
Était-ce votre projet initial ?
Oui. Lorsque j’ai réalisé mon étude de marché, avant de commencer mon parcours d’intégration à l’Ouvre-Boîtes, j’ai compris que la création de potager était trop saisonnière et que cela risquait de ne pas m’occuper toute l’année. Je devais développer une activité d’entretien en complément, et pas seulement pour les potagers que j’allais créer.
Quand avez-vous intégré les deux coopératives ?
Après être entré à l’Ouvre-Boîtes durant l’été 2015, l’équipe d’appui m’a présenté CoopChezVous. Cela correspondait bien à mon projet et me permettait de pouvoir répondre à toutes les demandes, que ce soit l’entretien, l’aménagement ou la création, pour les particuliers comme pour les professionnels. J’ai donc choisi de rejoindre CoopChezVous quelques mois après. En 2018, j’ai franchi un nouveau pas et décidé de devenir sociétaire dans les deux coopératives.
Quel intérêt avez-vous trouvé à l’accompagnement ?
Pour me lancer, j’ai bénéficié de conseils et de formations. Désormais, c’est surtout l’accompagnement sur la comptabilité que j’apprécie. Enfin, grâce aux journées entrepreneurs organisées chaque année par CoopChezVous, j’ai rencontré et noué des liens avec d’autres jardiniers de mon secteur. J’ai ainsi construit mon réseau professionnel.
Et dans le contexte actuel, avez-vous trouvé des avantages à être en coopérative ?
Avec le confinement en mars 2020, j’ai connu comme tout le monde une baisse d’activité. Mais j’ai aussi perdu des chantiers d’automne qui sont traditionnellement commandés à cette période. Sans le soutien du chômage partiel mis en place par les deux coopératives lors du premier confinement, il aurait été plus difficile de faire face à cette seconde baisse d’activité avec ma seule trésorerie.
« Je me sens bien dans les coopératives et j’apprécie d’avoir un accompagnement compétent sur toutes les questions de gestion et de comptabilité. Cela me permet de me concentrer sur mon travail. » Alexandre Palliès
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