Le Labo de l’ESS a sortie une publication « Transformer l’emploi, redonner du sens au travail » produit par le groupe de travail « Nouvelles Forme d’Emploi » en février 2017. Il dresse un état des lieux de la qualité de l’emploi en France et des nouvelles formes d’emploi émergentes.
La qualité de l’emploi s’est fortement dégradée depuis les 30 glorieuse, le CDI n’a plus vraiment la côte et la précarisation de l’emploi touche aussi bien le salariat que les indépendants. D’un côté, les temps partiels subis et CDD ne cessent d’augmenter, de l’autre le statut de travailleur indépendant, et notamment celui d’auto-entrepreneur, ne répond plus aux besoins des individus.
Le statut d’auto-entrepreneurs avait en effet été instauré pour les étudiants, retraités souhaitant continuer d’exercer (formation, consulting..) et les personnes souhaitant développer un complément de salaire. Cependant, l’incitation politique à créer son « propre emploi » par le biais de ce statut (afin de lutter contre la hausse du chômage) a généré de la précarité pour ces indépendants.
En réponse au besoin de protection de certains travailleurs indépendants, des formes hybrides d’emploi se développent : le statut d’entrepreneur-salarié mais aussi les intermittents du spectacle, les travailleurs à domiciles etc..
Le labo de l’ESS a alors établi une grille de lecture de la qualité de l’emploi (voir schéma ci-contre), dans laquelle les CAE répondent intégralement.
Le modèle coopératif permet de sortir de l’isolement, l’autonomie au travail permet de travailler pour soi et de donner du sens à son emploi. La CAE offre la même protection sociale que le salariat et l’entrepreneur-salarié peut augmenter son revenu grâce aux débouchés économiques qu’offre le réseau d’entrepreneurs et l’accompagnement individualisé dédié.
Retrouvez l’ensemble de l’article et les préconisations pour améliorer la visibilité du statut d’entrepreneur-salarié sur le lien suivant :