« A l’heure de son passage de témoin à Stéphane Bossuet à la présidence de Coopérer pour Entreprendre, Dominique Babilotte fait un point sur le contexte dans lequel se développent les Coopératives d’Activités et d’Emploi aujourd’hui, leurs contraintes, leurs défis. »
Propos recueillis par @La Redak et publiés par @les coopératives des côtes d’Armor.
Cet article est l’occasion de refaire le point sur le contexte politique et économique des CAE ainsi que les défis et enjeux à venir.
La libéralisation du salariat et des travailleurs autonomes influencent le développement des CAE. Celles ci apportent une nouvelle réponse à la génération à venir, en recherche de sens et de nouveauté managériale. Le statut d’entrepreneur-salarié offre une alternative à la flexibilité du travail et une certaine sécurité quant à la démarche entrepreneuriale. Les CAE sont des structures de territoire avec un ancrage territorial fort et une mission d’intérêt général qui permet d’accompagner tout porteur de projet sans discrimination ou sélection. Cette utilité publique a un coût pour les territoires ce qui interroge fortement le modèle économique des CAE.
L’enjeu est alors de taille : innover pour pérenniser les CAE et garantir leur missions ! Les CAE doivent également travailler avec les pouvoirs publiques pour permettre aux entrepreneurs l’accessibilité aux outils de droit communs au même titre que n’importe quel créateur d’entreprise. La transition numérique et les modes de gouvernance sont par ailleurs des enjeux de taille pour les CAE afin de répondre aux besoins des porteurs de projets.
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En Pays de la Loire c’est 800 entrepreneurs pour un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros !